Amap du chaudron d'or

J’ai passé la semaine avec Lionel et Mounim, les deux stagiaires qui envoient du bois. Vu qu’il a fait très froid cette semaine, on a plutôt fait des activités physiques et laissé de côté le maraîchage. On a commencé la semaine de la plus belle des manières en plantant des arbres, ensuite on a fait un gros chantier clôture pour faire un nouveau pré aux chevaux.

Moi cela m’a fait du bien de quitter le jardin et de travailler dans le verger et les prés. Mes deux stagiaires m’ont été d’une grande aide.

Niveau jardin, on n’y a mis les pieds que pour les récoltes. Dimanche, -5°C est annoncé, rien ne craint vraiment le gel hormis peut-être les daikons qui poussent en partie à l’extérieur du sol. Pour info, il gèle sous les serres quand les températures passent à -3°C -4°C à l’extérieur.

Jean

Elles sont maintenant rentrées en bâtiment pour l’hiver et nourries avec le foin et le grain de la ferme. Bientôt, elles pourront goûter aux choux moelliers et aux betteraves fourragères. Elles sont entrées dans leur 4ème mois de gestation pour les unes et le 3ème mois pour les autres (durée de gestation 5 mois!). Une cinquantaine de chèvres et une vingtaine de chevrettes de 2022. Les premières mises bas (on dit chevrillage pour les chèvres) devraient arriver fin janvier 2023.

Et du chevrier : je ne serai pas présent à la distribution ce soir (vendredi 9 décembre), mais les commandes seront honorées pour ceux qui avaient réservés;-)) En effet, j’ai été opéré d’une hernie inguinale mardi dernier. Tout s’est bien passé, mais je dois m’abstenir de porter des charges lourdes pendant 15 jours et attendre encore 15 jours de plus…. pour recommencer la course à pied.

Pour la distribution du 16 décembre, merci de m’adresser vos commandes par sms ou courriel dans la semaine.

Stocks dispo: mothais sur feuille moelleux à demi-sec et quelques chabis selon les stocks, et des très secs à volonté (mothais, chabis et chabichou). Plus (+), les savons au lait de chèvre, les confitures de fraise de Maël, la bière solidaire de la Conf’86 et les tartinables de Lucie. Belle semaine.

Stéphane

C’est l’automne, le froid arrive, les légumes ont arrêté de pousser et les adventices aussi. Les chênes ont pris leur couleur d’automne, la campagne est magnifique, il peut y avoir des lumières superbes le matin et le soir. Quel plaisir de travailler dehors ! Je ne sais pas si Juliette en dirait autant, car elle craint plus le froid que le chaud. Une fois de plus on est complémentaires.
Depuis que j’ai commencé le maraîchage, je n’ai jamais réussi les céleris raves. Cette année n’est pas une exception. J’ai des sols pauvres et légers et avec le déficit de pluviométrie de cette année, rien n’est fait pour les encourager à grossir… J’ai un collègue du côté de Civray qui se plaint d’avoir des céleris gros comme des boules de bowling et de ne pas réussir à les vendre. A chacun ses problèmes. A contrario, les rutabagas et les radis noirs sont presque aussi gros qu’un ballon de hand-ball et les radis daïkons sont comme des battes de baseball. Vous pourrez donc utiliser mes céleris pour jour au ping-pong ou au tennis !

Jean

J’ai commencé ma conversion en agriculture biologique dès mon arrivée sur la ferme en mars 2009. Mon organisme certificateur est ECOCERT mais il en existe d’autres. Chaque année, j’ai un audit et un contrôle inopiné. Mardi, c’était le jour de mon audit, Juliette était là cette semaine, elle a pu y assister. Pour un audit, on est prévenu 10 jours à l’avance, afin de réunir tous les documents contrôlés par l’auditrice ou l’auditeur. Depuis 2009, je suis à mon douzième auditeur ou auditrice différent(te). Cette année, c’était un auditeur bavard et pas pressé; on en a eu pour l’après-midi. Je dois lui présenter les factures et les certificats biologiques de mes fournisseurs (semences, terreau, plants de pommes de terre, paille…). Ensuite, on fait un tour sur le terrain, et enfin, la présentation des lieux de stockage de légumes, de semences et de terreau. Rassurez-vous, aucun écart n’a été mentionné. Par contre, dorénavant, il faudra que je fournisse un plan de mon assolement, chose que je ne faisais pas parce que j’ai tout dans la tête.

A part ça, on a continué à planter et semer cette semaine.

Jean