Amap du chaudron d'or

Musique à la belle étoile

SAMEDI 9 JUILLET de 20 H à 8 H

La Jupetière – LATILLE

Pour participer (musicien ou auditeur rêveur) 06 79 45 00 65 / contact@collectifzap.fr / www.collectifzap.fr

Aujourd’hui, c’est Vincent Grollier, notre producteur de viandes de bœuf et de veau qui nous envoie des nouvelles très très fraîches des très vertes prairies de Savigny : « Les mois de mai et juin ont été très arrosés ce qui a favorisé la pousse de l’herbe. D’une part, c’est très appréciable pour les prairies où les vaches pâturent, sauf la première semaine de juin où les précipitations brutales m’ont obligé à rentrer tout le monde pour éviter de défoncer les précieuses prairies naturelles, et à nourrir au foin en attendant que les sols redeviennent porteurs. Mais d’autre part, pour les prairies destinées à la fauche, ces pluies empêchent de récolter du foin pour lequel il faudrait au minimum 5 jours consécutifs de soleil… doux rêve… qui devrait devenir réalité ce week-end et dernière semaine de juin… on croise tous les doigts !! Côté naissances, sur 48 prévues, 18 ont eu lieu depuis le début de l’année, sans aucune perte, signe que les mères sont en pleine forme. Pas étonnant avec ce climat normand !! Mais que la météo soit grillades ou bourguignon, je serai là pour le 1er juillet ! A très bientôt ! »

Le retour du temps chaud et sec m’a permis de préparer du guéret. Cela faisait un mois que je n’avais pas réussi à obtenir un lit de semence correct. J’avais donc préféré ne pas semer que de semer dans de mauvaises conditions, mais bon pour récolter il faut bien semer. C’est chose faite, les graines de carottes, betteraves et haricots sont en terre. Sur la photo on peut voir mon semoir maraîcher mono-rang. C’est un outil 100 % mécanique, usiné à la main dans le Maine et Loire. C’est précis et économe en semences. Jamais les tomates ne se sont fait autant attendre. Les saisons précédentes à cette période on les avait déjà goûtées. En ce moment elles sont encore toutes vertes. Mon fils les surveille avec la plus grande attention. Les toutes premières tomates, c’est sûr, vous et moi nous n’en verrons pas la couleur.

Premier panier de la nouvelle saison. Bienvenue aux nouveaux AMAPiens ! Cette semaine au jardin, après la pluie : le boulot. J’étais au chômage technique jusque-là car il était très difficile de rentrer dans le champ sans embourber ma botte, mais depuis le plein soleil, c’est la folie de l’herbe ! J’ai fait le tour des dégâts liés au trop plein d’eau, les courges ont souffert mais elles sont en train de reverdir et de reprendre le cours de leur croissance. En revanche, les échalotes et les oignons rouges ont de nombreuses pertes. Environ 50 % a pourri. Dans le jardin ces jours ci j’ai pu assister à de la lutte biologique autonome. J’avais les fèves farcies de pucerons et j’ai vu arriver en quelques jours des cohortes de coccinelles comme je n’en avais jamais vu. J’en suis réduit à m’arrêter dans mon binage pour les laisser traverser ! Les fèves sont devenues saines. Pour les nouveaux AMAPiens, un rappel : il y a dans vos paniers cette semaine un légume japonais appelé Shunjiku ou Chrysanthème comestible. On peut le manger en condiment avec de la salade verte ou cuit à l’eau avec d’autres légumes. On le reconnaît à ses feuilles fines dentelées. Les graines m’ont été rapportées par une amie japonaise. Vous aurez l’occasion de goûter d’autres légumes nippons prochainement.

Le pique-nique annuel de l’amap aura lieu le dimanche 26 juin 2016. Chaque année, Jean nous invite à la ferme : c’est l’occasion de voir où et comment poussent nos légumes et de partager un moment de convivialité. Cette année, Mélanie nous propose de coordonner un parcours artistique et culturel sur cette journée. Si vous avez quelque chose à partager dans le domaine de la création artistique (danse, théâtre, musique, arts plastiques,…), faites-vous connaître auprès de Mélanie : i.mel@hotmail.fr

Vous ne vous êtes pas trop mouillés en pensant que j’allais parler de la pluie. Comme partout le sol est chez moi détrempé, les conséquences sont une asphyxie des plantes par les racines, elles ne respirent plus je vois les feuilles jaunir et les plantes végètent. Les plus touchées sont les courges, les physalis et les tomates. De plus, ce temps est assez propice au mildiou et aux limaces. Je ne peux plus entrer dans mon champ, au risque d’y laisser ma botte. J’ai donc travaillé sous serre jusqu’à mardi et après, même sous abri, le sol était détrempé (voir photo). Les abeilles sont elles aussi au chômage technique. Elles n’auront pas pu goûter à l’acacia et nous non plus…

Une photo prise avant les inondations montre une technique des cultures intercalaires. On peut voir au premier plan des tomates-cerises entre lesquelles j’ai intercalé des salades. Puis une alternance d’aubergines et de karashina, ensuite encore des aubergines avec des salades, suivies de tomates et salades….

J’intercale les cultures pour une histoire de place. L’espace est précieux sous serre. J’utilise la même quantité d’eau pour le double de plants. Cela permet aussi d’optimiser le désherbage et, en plus, lors des récoltes des salades, je fais de la place pour les plantes voisines qui en ont alors besoin. Cette semaine il y a une troisième plante japonaise, le komatsuna qui ressemble en aspect et en goût au chou chinois mais qui a l’avantage de ne pas monter en cette saison comme son collègue asiatique. Notre amie Tomoko nous conseille de le faire sauter rapidement à la poêle.