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La Nouvelle République parle de l’AMAP

 

Un jardinier de famille pour soixante  » amapiens « ,

L’article signé Jean-Jacques Boissonneau paru sur le site de « La Nouvelle République » aujourd’hui est accompagné d’une jolie photo.

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A Adriers, Jean Charry produit des légumes bio qu’il vient vendre le vendredi à des familles poitevines avec qui il a passé contrat pour l’année. Rendez-vous.

Une petite dizaine de personnes s’affaire à peser les pommes de terre ou à rechercher les fèves, les carottes, les courgettes et les oignons blancs qui vont remplir leur panier. Ce vendredi, Jean Charry propose également de la salade et du persil.

« Ceux qui viennent ont passé contrat avec mois en février. Ils s’engagent à me prendre un panier par semaine de légumes bio de saison toute l’année. En contrepartie, je ne leur fournis que des productions de mon exploitation et je leur en garantis l’exclusivité. »

Le panier à 15,60 €

Jean Charry se présente comme « le jardinier de famille » des adhérents de l’AMAP du Chaudron d’Or (1). A Adriers, il exploite dix hectares, dont deux sont réservés à la production de légumes. Il propose aussi des œufs et du miel. « Le projet est né en 2004. J’ai travaillé chez un maraîcher, je suis retourné à l’école et le hasard a voulu que je rencontre quelques personnes désireuses de s’approvisionner en direct chez un agriculteur bio. »
En avril 2010 est née l’AMAP du Chaudron d’Or qui s’est étoffée jusqu’à compter 60 adhérents. Un peu moins aujourd’hui. « Il faudrait six familles supplémentaires de manière à m’assurer un revenu satisfaisant, explique Jean Charry. Mes comptes sont ouverts à tous les amapiens. Tous savent combien je gagne. Les prix des légumes sont fixés pour me permettre de vivre de mon travail. »

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L’article complet est à lire ici : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2013/07/01/Un-jardinier-de-famille-pour-soixante-amapiens-1531588

Nouvelles du champ, des ruches et du poulailler

Nouvelles du champ

Le jardin se rempli petit à petit de légumes. Les pommes de terre sont enfin toutes plantées. Les semis successifs de carottes, panais et haricots sont assez bien réussis. Les courges et les choux ont bien repris après les plantations. Les premières courgettes apparaissent ainsi que les concombres et les tomates.

Les aubergines et les poivrons grandissent difficilement car il leur manque de la chaleur.

C’est le plein boum au jardin. Il faut semer, planter, désherber, buter… Pour le moment ça va, je reste maître des adventices mais c’est une lutte de tous les jours. Pour cela, j’ai comme outil une herse étrille derrière le tracteur, une bineuse derrière la jument, une houe maraîchère, une binette devant le maraîcher, et ma main ! Une belle panoplie d’outils alors que d’autres font le même boulot avec un simple pulvérisateur !

Nouvelles du rucher

La visite de printemps (mi avril) a été désastreuse. J’ai perdu une petite moitié de colonies d’abeilles. Je ne m’explique pas leur mort. J’ai donc axé le printemps apicole sur l’élevage de nouvelles colonies. A ce jour, j’ai réussi à remonter le cheptel tel qu’il était en septembre dernier. Il n’y aura pas de miel au printemps mais je compte sur elles pour la récolte estivale.

En ce qui concerne les parrainages, je vous informerai le moment venu.

Nouvelles du poulailler

Il y a 15 jours, une poule a été attaquée et mangée dans le parc du poulailler (il s’agit très probablement d’une martre car elle a tué et mangé l’animal sur place).

Les poules ont été très stressées par cet incident et la ponte a été fortement réduite les jours qui ont suivi. (Chute de plus de 50 % du jour au lendemain). J’ai sécurisé le parc mais elles gardent le « cul bouché ».

Retard de croissance

En ce moment, c’est compliqué, rien ne pousse. Ce sont les températures basses qui provoquent un retard dans la croissance des plantes. Il y a un peu plus de quinze jours de retard sous serre comme en plein champ. Il va donc se passer encore quelques semaines avant que je puisse vous fournir des légumes de façon régulière. Et en plus du froid, il y a aussi la pluie ! Cela fait plusieurs semaines que les sols sont détrempés. Je ne peux pas biner, semer, planter. Certains légumes souffrent : les épinards et les betteraves sont noyés. Seules les carottes, les choux et les échalotes tirent leur épingle du champ ! J’attends avec impatience le retour d’un meilleur temps et des conditions de travail plus sereines car si ça continue tout va tomber à l’eau !

Une petite anecdote de la ferme : une poule de l’élevage de pondeuse a été retrouvée avec une patte cassée. Nous avons donc essayé de lui faire une attelle. Cela a très bien marché, après un mois de convalescence, la cocotte a de nouveau récupéré ses deux pattes !

Livraison panier

Jean nous livrera le prochain panier de légumes le vendredi 31 mai,
à la MDE de 17h15 à 18h45 comme d’habitude!
Nous ne sommes pas encore en pleine saison mais les livraisons devraient
prochainement devenir hebdomadaires…tout dépend de la météo :-\ !!!

Feu de tout bois

Je fais feu de tout bois. C’est la saison qui veut ça. Les légumes distribués viennent principalement de la culture sous abris (serres). Les légumes de plein champ tardent un peu à venir cette année. Les échalotes, les oignons et les choux sont prometteurs contrairement aux choux raves et aux épinards qui souffrent d’hydromorphie (trop d’eau). Côté ravageurs ce sont les doryphores qui pointent leurs mandibules sur les aubergines sous la serre. L’année dernière ils ont fait beaucoup de dégâts sur ce légume. Je me tiens prêt à placer un filet anti insectes.

Binage, buttage, désherbage… plantage !

C’est la grosse période d’activité au jardin, je passe pratiquement une journée par semaine à faire des plants (salades, bettes, aubergines, poivrons…) Je passe une autre journée à planter (choux, tomates sous serre, salade, roquette…) Une journée à semer et entretenir les semis (carottes betteraves, panais, petits pois…) Je consacre aussi du temps à l’entretien des cultures (binage, buttage, désherbage…) Tout ça pour dire que c’est la pleine activité.

Coté ravageurs, je suis pour le moment épargné par les altises, par contre les criocères du lys apprécient mes liliacées (ail, échalottes, oignons ) mais leur présence est encore tolérable.

Cette semaine, pour la première fois nous avons planté les pommes de terre avec l’aide des chevaux. Environ 200 Kg de semences ont été plantés en 3h30. Les conditions agronomiques ont été idéales.

Cette plantation a nécessité un peu de monde : la jument Olympe, la mule Shatzie, Maïlys et Joanie (actuellement en stage). Heureusement que toutes ces filles ne m’ont pas planté ce jour là

Pique-nique à la ferme

Jean CHARRY, notre jardinier de famille, nous invite à un pique-nique au milieu des légumes : le dimanche 23 juin 2013 au lieu dit « chez Polet » à Adriers.

Au programme :
– Visite guidée du potager : rendez-vous à 11h30 chez Jean C’est l’occasion de venir voir pousser vos légumes !
– Pique-nique amapien : Chacun apporte un plat (salé ou sucré) que nous mettrons en commun. L’apéro est offert par l’amap.
– ballades en calèche pour petits et grands : pour une petite virée dans la verte campagne… alors là, le top ! Et il parait même que certains musiciens seront parmi nous pour régaler nos oreilles… D’ailleurs si vous êtes un amapien-musicien, n’hésitez pas à apporter votre instrument.

Déjeuner-grillades

Vincent Grollier, notre producteur de viande bovine, nous invite tous à la ferme !

Au programme, un déjeuner-grillades au milieu des vaches en pâture : le samedi 25 mai 2013, rendez-vous à midi à la ferme de la Séguignière à Savigny l’Evescault.

– Au menu : grillades d’entrecôtes/steak ou dégustation de bœuf bourguignon, au choix.
– L’apéro sera offert par l’amap et nous allons solliciter nos autres producteurs pour compléter ce menu, l’idée étant de découvrir leurs produits.
– Afin d’organiser au mieux ce déjeuner sur l’herbe, nous vous demandons si vous êtes intéressés, de bien vouloir vous inscrire vendredi prochain en venant chercher votre panier ou par téléphone pour ceux qui ne prennent pas de panier.
– La participation financière sera de 5 euros maximum par personne (reversée aux producteurs).