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Bourriche

La semaine dernière il y avait la super bourriche à la MDE. Le poids de la courge est de 13 Kg pile. Modou a donc gagné la courge pour faire de la soupe pendant 2 semaines.

Claude a loupé le gros lot à 300 g près et François à 400 g. Quant à Camille à 20 Kg près elle avait le poids exact !!

L’ensemble des estimations va de 6 à 33 Kg !

Stagiaires à l’aide

Cette semaine, j’ai accueilli deux stagiaires du CFPPA de Montmorillon. Il y a eu pas mal de boulot de fait ! Semis de mâche, radis, salades, navets, plantation d’épinards, ail et salades. Nous avons aussi récolté les carottes pour les soustraire aux campagnols et les stocker dans du sable pour l’hiver, et surtout nous avons récolté et mis à forcer le reste des endives qui seront prêtes dans 8 à 10 semaines.

Les poules muent

Ça y est je commence à pouvoir souffler. Ce n’est plus la course contre les mauvaises herbes, les semis à faire à l’heure, les plantations à la pelle. J’attends même les gelées avec impatience pour assainir. J’ai des chenilles sur mes fanes de carottes et des pucerons sur le choux kale. Un bon coup de froid les arrêterait.

Cette semaine, j’ai renoncé à vous mettre les choux kale car vous auriez eu beaucoup de difficultés à nettoyer les feuilles avec des pucerons.

Il y a au moins un chevreuil qui se promène dans le jardin. Il a jeté son dévolu sur les endives ! Cela n’a pas de conséquence car il mange les feuilles que je vais par la suite couper pour forcer les endives.

C’est la pleine période des mues chez les poules. Certaines sont hideuses et bien sûr elles pondent moins car la réfection du plumage est couteux en énergie. Et comme dirait Bruno : Les poules muent.

La relève est assurée

Cette année j’ai donc testé les patates douces. On consomme le tubercule mais les feuilles se mangent aussi. C’est une plante de la famille des convolvulacées comme le liseron et du genre Ipomea comme les ipomées, jolies plantes ornementales. D’ailleurs la « planche » de patates douces était très esthétique rien que ça me pousse à recommencer.

A la mi-juin, j’ai planté un peu plus de deux plants par adhérent (environ 130). J’ai acheté les plants tout faits. 100% des plants ont pris. Je les ai entretenus (désherbage) jusqu’à la mi-aout puis les plantes ont recouvert totalement le sol (tige de plus de 4 mètres). De la mi-août jusqu’au début octobre, j’ai essayé de contenir la végétation pour qu’elle ne recouvre pas ses voisins. La floraison a eu lieu en septembre. J’ai commencé à les ramasser vers début octobre. J’ai pu vous en ramener trois fois.

Les patates douces n’ont jamais été malades. Il y a les campagnols qui les ont trouvées à leur gout. Je pense qu’ils en ont mangé un quart. Je compte en refaire l’année prochaine mais à partir de mes propres plants. J’essaie au moins quatre techniques de multiplication. Dont une qui m’a été inspirée par mon fils qui a réussi à faire reprendre des bouts de racines dans son jardin sous la serre. A croire que la relève est déjà assurée.

Endives et stagiaire

Cette semaine j’ai mis un bon tiers des endives à forcer. C’est-à-dire que je les ai arrachées, j’ai coupé les feuilles, ensuite je les ai rangées à touche-touche dans une fasse et je les ai recouvertes de terre. Les endives seront bonnes d’ici 5 à 10 semaines en fonction de la température. J’en préparerai un deuxième lot dans un mois. J’ai aussi effectué plusieurs séries de semis (mâche, roquette, laitue, épinards…) avec l’aide d’une stagiaire du CFPPA de Montmorillon.

Campagnols et patates douces

Je me dépêche d’arracher les patates douces car les campagnols ont trouvé le filon. C’était donc la première année que j’essayais cette culture. Le test a été concluant, il faut dire que je les ai bichonnées.

Si vous n’avez pas encore eu de poireau cette année dans vos paniers, c’est que j’ai du les tondre une seconde fois pour éradiquer le ver du poireau. Il faut donc attendre qu’ils repoussent mais ça va vite.

Vous avez cette semaine de la chicorée à grande feuille. Nous vous conseillons de la manger en l’utilisant comme support pour amuse bouche ou façon nem. C’est délicieux.

Des nouvelles des poules.

Comme vous l’avez remarqué, nos cocottes ne pondent pas bien mais nous avons bon espoir que cela s’arrange prochainement car nous avons découvert qu’elles avaient des poux ! Du coup, elles ont été traitées (à la poudre de pyrèthre un produit naturel nocif pour les arthropodes mais pas pour les animaux à sang chaud comme les poules et nous !).

Puis nous les avons déménagées car ces poux se cachent dans les rainures du bois du poulailler. La prochaine étape sera de passer le vieux poulailler au désherbeur thermique pour brûler les poux et leurs œufs.

L’infestation n’était pas encore conséquente c’est pourquoi nous n’avions encore rien remarqué sur l’apparence du plumage mais cela suffisait sans doute à les gêner pour dormir et donc… à réduire la ponte.

Nous pouvons donc remercier notre fille Silène qui a remarqué la présence de ces parasites. C’est une grande amie de ces bonnes cocottes, elle passe beaucoup de temps dans le poulailler à jouer (à la poupée ?) avec les poules. (Eh oui ces poules sont incroyablement apprivoisées, et se laissent caresser voire prendre dans les bras, promener en brouette…. C’est tout juste si elles n’ont pas fait la queue pour avoir leur traitement !)

Engrais verts

Malgré le temps chaud et sec je prépare l’hiver : je couvre le sol. Il y a un mois j’ai semé du trèfle incarnat avec l’aide d’Olympe qui a roulé le semis. Actuellement il est au stade 4 feuilles, il couvrira le sol avant la fin du mois. Il va fleurir d’une belle fleur rouge foncé aux mois de mai juin. Il sera broyé et incorporé au sol en juillet. Les trèfles (légumineuses) captent de l’azote atmosphérique et le stockent dans leurs racines. J’ai aussi semé de la moutarde blanche qui va vite couvrir le sol. C’est une plante qui se développe rapidement. Elle va fleurir jaune au début du printemps si le gel ne l’a pas détruite (la moutarde gèle a -7C°). Elle sera enfouie au printemps.

Les engrais verts ont pour rôle de protéger le sol des lessivages l’hiver, améliorer la structure du sol avec leur système racinaire, apporter de la matière organique au sol… Cerise sur le gâteau, c’est joli et mellifère.

En parlant d’abeilles j’ai récolté il y a deux semaines le miel avec un amapien. La récolte n’est pas trop mauvaise au regard des deux années précédentes. Il a une couleur très noir, ce n’est pas que je l’ai coupé avec mon huile de vidange mais plutôt qu’elles sont allées butiner sur le sarrasin du voisin. Le sarrasin est aussi utilisé en engrais vert. Il se sème tard au printemps.