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Pommes de terre sous paille

Le calibre des pommes de terre dans vos paniers a changé cette semaine. Jusqu’à présent vous aviez des pommes de terre issues de « cultures traditionnelles ». C’est à dire des pommes de terre plantées à la planteuse. Désherbées trois fois à la herse étrille et butées avec la mule. Elles ont été arrosées 4-5 fois au cours de leur croissance. Après tous ces efforts, cela donne des pommes de terre pas très grosses.

Cette semaine vous avez des pommes de terre cultivées de façon moins conventionnelle. Ce sont des pommes de terre sous paille. Au mois d’avril après une grosse pluie, j’ai posé à même le sol des pommes de terre. Puis j’ai mis une grosse couche de paille bien délitée. Et ensuite, je ne suis jamais intervenu, pas de désherbage, pas d’arrosage. J’ai juste eu à soulever la paille pour les récolter. Juste un petit bémol, les pommes de terre sous paille commencent à se faire visiter par les campagnols. De plus il est encore hâtif de tirer des comparaisons. D’une part les pommes de terre de culture traditionnelle ont été fortement attaquées par les doryphores et les deux cultures ne sont pas dans le même champ. Il y aussi des pommes de terre en pleine terre à côté de celles sous paille et les calibres s’annoncent assez gros. Vous aurez l’immense plaisir de vous faire votre avis lors du ramassage des pommes de terre le 29 août prochain.

Ramassage des pommes de terre

Au cas où l’information vous aurait échappé, nous vous rappelons que le ramassage des pommes de terre a lieu samedi prochain 29 août à 9h chez Polet, (Adriers).

Apportez votre pique-nique, amenez vos enfants. Si nous sommes nombreux, le ramassage sera peut-être terminé le matin et nous n’en apprécierons que mieux notre repas convivial.

Si, pour de multiples raisons, le ramassage vous est difficile (la terre est basse), venez quand même : jouer de la musique, chanter, raconter des histoires… pour nous encourager et partager ce moment avec nous.

Co-voiturage possible : rendez-vous à la Maison des Etudiants entre 7h45 et 8h. Réservez votre journée, convivialité assurée ! Les enfants seront les bienvenus. Pour l’itinéraire, demandez à Jean.

Chiendent pied de poule et fête du cheval

Après pratiquement 2 mois sans pluie, il est tombé 16 mm d’eau lundi soir.
Quel plaisir le mardi matin de découvrir le jardin mouillé, et les végétaux, la tête haute ! 1 mm de pluie correspond à 1 L d’eau au m². Il est donc tombé 16 L d’eau au m². Sur 1,5 ha du jardin, cela correspond à 240 mètres cubes. Calcul qui ne veut pas dire grand-chose.

J’ai profité que la terre soit mouillée pour arracher du chiendent pied de poule dans les scorsonères, les carottes, les betteraves et les céleris. Cette adventice est envahissante dans le jardin, elle est dure à arracher et graine beaucoup. C’est une vraie plaie.

Le 1er août, lors de la fête du cheval de Romagne, Shatzie et Olympe ont concouru pour les épreuves montées dans la catégorie 4 ans et +.
Olympe était montée par Silène notre fille de 7 ans et a terminé septième (place honorable pour une cavalière de la moitié de l’âge de sa monture !)
Quant à Shatzie, elle s’est encore distinguée en finissant deuxième. Prochaine étape : concours national des races mulassières fin Août.

Pourpier

Non je ne me moque pas de vous en vous mettant du pourpier dans vos paniers ! C’est une plante que je n’ai pas semée (pourtant mon semencier en vend). Ça pousse de façon naturelle. C’est classé dans les adventices (mauvaises herbes) alors que c’est une plante délicieuse qui est consommée autour de la Méditerranée, soit frite (feuille et tige) soit crue en salade (feuilles et petites tiges seulement). C’est bon, un peu acide, plein de vitamine et d’omégas 3. Si certains voisins jardiniers savaient que j’ai mis une fois du pourpier dans vos paniers je serais taxé de charlatan !

Paillasson

Rien de nouveau à l’horizon, même pas un nuage avec de la pluie. Le fort vent chaud de jeudi a fini de brûler ce qui n’a pas été arrosé (maïs doux, oseille), les prairies ressemblent à des paillassons. On ne va pas tarder à donner du foin aux chevaux.

Côté légumes, tout se joue dans l’arrosage. Après quelques péripéties avec la pompe et le changement de quelques pièces, tout est maintenant opérationnel. Malgré cela, les légumes ne poussent pas fort notamment les légumes racines. Et puis il y a même des courges qui sont déjà mûres avec plus d’un mois et demi d’avance.

Moment-clé

Le jardin est sec malgré l’irrigation. L’arrosage « artificiel » ne vaut pas la pluie. En culture maraîchère il faut 2000 à 2500 m³ d’apport d’eau en plus de la pluviométrie naturelle. Pour le maïs ce sont les mêmes chiffres. Sauf qu’en maraichage diversifié, 1.5 ha suffit pour faire vivre une personne alors que pour la maïsiculture vous pouvez multiplier par 100.

Pour arroser j’ai une réserve d’eau à ciel ouvert située à 300 m du jardin. Elle fait environ 900 m² et a une profondeur d’environ 1,5m. Cette réserve est alimentée par l’eau de pluie bien sûr et par des sources affleurantes. En ce moment le niveau baisse plus qu’il ne se remplit.

La mi-juillet est un moment-clé au jardin. Elle marque les derniers semis, de haricots, carottes, betteraves. J’ai loupé les deux premiers semis de betteraves rouges. J’ai donc tenté ma dernière chance en début de semaine.
Après la mi-juillet, je commence à semer, navets d’hiver, radis noirs, chicorée, choux de chine…

Cette période est un des tournants dans la saison.

Ail, coléoptère et savon noir

Mardi, avec deux amis, nous avons récolté l’ail. Il est plutôt joli sain et calibré. Il a poussé tardivement mais je suis satisfait de cette culture.

Les courges dans le jardin, poussent à une vitesse grand V comme l’année dernière, vous risquez d’en avoir durant tout l’hiver si tout se passe bien. J’ai semé dix variétés. Cette semaine j’ai été en lutte contre les doryphores. Ils ont été traités au Novodor, une bactérie qui agit sur les larves de coléoptères. Il semble avoir fait effet cette fois-ci. Ce n’est pas radical mais cela baisse la pression de ces ravageurs, sinon les feuilles de pommes de terre seraient réduites à de la dentelle.
J’ai dû aussi passer du savon noir sur les choux qui sont infestés de pucerons.
Et enfin je prépare un macérat d’ail pour essayer d’endiguer la mouche du poireau. Moi qui n’avais pas sorti le pulvérisateur l’année dernière je me retrouve avec la « pompe à droguer » sur le dos.

Cette semaine vous avez une tomate symbolique annonciatrice du début de la production. Vous pourrez goûter 10 variétés de tailles, formes, de goûts différents. Je vous les présenterai quand elles seront toutes à maturité.

Les deux mains sur la bineuse

Les légumes ont changé d’aspect cette semaine. Ils ont fait une pousse rapide. Pluie + chaleur + temps orageux = tout pousse fort, même les adventices.

Du coup jeudi matin on a biné avec Olympe la percheronne et Shatzie la mule poitevine chérie de Mailys. Tout y est passé : pommes de terre, carottes, scorsonères, oignons, choux…

Elles ont travaillé à tour de rôle. J’ai calculé à la louche, j’ai fait pas loin de 5 km les deux mains sur la bineuse.