Amap du chaudron d'or

Les nouvelles des Limousines de Vincent

Soleil, chaleur et enfin un peu de pluie ! Ces 30 mm de la semaine dernière arrivent bien tard mais ont suffi pour colorer les prairies en vert, pour le plus grand plaisir des Limousines et de l’éleveur qui a entamé les stocks de foin durant ces 2 mois de sécheresse. Et pour ne pas manquer de nourriture en fin d’hiver/début de printemps, je sème des mélanges (avoine, pois, vesce), une nourriture riche et fraîche qui fera patienter les vaches pressées de pâturer l’herbe tendre d’avril. A moins que l’hiver à venir ne soit aussi doux que le précédent avec une herbe très précoce !? Affaire à suivre… !

Premiers navets

Malgré cette semaine estivale les légumes ratatouille (tomates, courgettes, aubergines, poivrons) sont sur le déclin. Les jours qui diminuent ne leur sont pas favorables. Bientôt je vais les arracher pour laisser la place à des plants de salades, choux, épinards… En ce moment je suis contraint d’arroser. Le vent et le soleil assèchent beaucoup le sol. J’arrose les poireaux, carottes, céleris, betteraves… ils sont jolis mais j’aimerais bien qu’ils grossissent encore. Les navets dans vos paniers sont les premiers de l’automne. C’est à ce moment-là qu’ils sont délicieux. On peut les manger crus ou cuits. Sautés à la poêle avec du beurre, du miel, du sel et du poivre, c’est terrible !

Frisée en chausson

Ayant ouï dire que certains d’entre vous avaient du mal à manger les frisées en entier, je vous propose une recette de « recyclage ».

Faire une pâte brisée. Faire cuire la frisée avec un peu d’huile d’olive (ou la blanchir), faire revenir 1 ou 2 oignons et dorer de la poitrine fumée ou des lardons.

Dans un saladier, mélanger la frisée cuite et les oignons avec la poitrine, 100 g de mozzarella en petits cubes, 100 g de gruyère, 1 œuf plus un blanc (on garde le jaune pour la dorure), sel et poivre. Déposer ce mélange sur la moitié d’une pâte brisée (sans aller sur les bords). Rabattre l’autre moitié, bien souder les bords et badigeonner au jaune d’œuf après avoir piqueté la surface avec une fourchette. Enfourner et faire cuire environ 30 min.

recette de Chantal

Patates douces

Cela fait la troisième année que je cultive les patates douces. En 2014, c’était un test et la récolte par pied planté était satisfaisante. En 2015, j’ai acheté plus de plants et j’en ai cultivé sous serre et en plein champ. Ça avait aussi bien marché, je me suis rendu compte que les campagnols adoraient ça. La seule chose gênante c’est que j’achetais les plants et qu’ils venaient de très loin (Israël). Dans ma démarche d’autonomie en termes de plants et dans la logique du local de l’AMAP ça ne collait pas. En 2016, j’ai décidé de ne pas acheter de plants et d’essayer d’en faire. J’ai demandé à une copine plus équipée (en serre chauffée) de m’aider. A partir de patates douces de l’année dernière, elle m’a fait une bonne centaine de plants. J’en ai aussi fait au mois de mars à partir de patates douces venant du Japon. Les plants produits par la copine produisent très bien, ceux que j’ai fait sont bien développés mais donnent des patates plus petites. C’est certainement dû à la variété. J’en ai récolté un bon tiers, j’étais curieux de voir ce qu’il y avait sous terre. Je vous distribuerai les deux autres tiers assez rapidement, avant que les campagnols ne les mangent toutes.

Beignets de courgettes

Pour une dizaine de beignets : 1 ou 2 courgettes / 200 g de farine / 1 sachet de levure / 20 g de parmesan / 3 œufs / 10 cl d’huile d’olive / sel, poivre

Râpez la courgette sans la peler (mais évidez-la). Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients. Ensuite ajoutez la courgette râpée. S’il faut rajouter un peu de lait, n’hésitez pas, mais il ne faut pas que ce soit trop liquide.

Dans une poêle, faites chauffer de l’huile, mettez une cuillère à soupe par cuillère à soupe de pâte à courgette en espaçant un peu. Laissez dorer quelques minutes et les retourner.

Bonne dégustation.

Recette d’Aude

10 mm dans le pluviomètre

Après lundi et mardi très chaud on a enfin eu un peu de pluie. Il est tombé 10 mm soit 10 litres d’eau par mètre carré. C’est bien mais il en faut davantage pour faire grossir les légumes, il en faut plus pour reverdir les prairies et il en faut énormément pour sauver certains arbres fruitiers. J’espère qu’on est sur la bonne voie. Globalement j’ai réussi à arroser l’ensemble des légumes de façon convenable. Certains légumes gourmands en eau (patate douce, céleri, physalis…) se portent bien. La sécheresse de ces derniers mois m’a empêché de semer les engrais verts. Je sème normalement moutarde et trèfle incarnat entre le 15 août et le 15 septembre. Je vais pouvoir les semer la semaine prochaine normalement.

Pommes de terre et poivrons au cumin

1kg de pommes de terre coupées en dés et cuites – 1 poivron rouge ou vert épépiné et coupé en fines lamelles – 2 gousses d’ail écrasées – 1 cuillère à soupe de cumin moulu – le zeste d’1/2 citron, détaillé en fines lamelles – 2 cuillères à soupe de persil haché – huile – sel et poivre Faire revenir le poivron dans une sauteuse jusqu’à ce qu’il commence à ramollir, ajouter l’ail, le cumin et faire cuire le tout en remuant régulièrement. Ajouter les pommes de terre en les faisant bien dorer de tous les côtés. Quelques secondes avant la fin saupoudrer du zeste de citron, mélanger de nouveau et assaisonner. Décorer avec le persil juste avant de servir, accompagné de yaourt.

recette marocaine