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Vers du poireau

La saison de maraîchage c’est à fond de mars à octobre. Le repos approche pour moi dans deux-trois semaines. En ce moment, je continue à semer (mâche, salade) et à planter (épinards, salade, oignons) sous les serres.

J’ai planté pas mal de poireaux cette année et, comme chaque année en cette saison, ils sont attaqués par la mouche du poireau. Mais pour l’instant c’est mineur (c’est mineuse), (c’est minant). Dans un mois et demi ça va être plus sérieux mais à la sortie de l’hiver, les vers disparaissent.

Les vers des poireaux attaquent mes poireaux depuis que je suis installé avec des dégâts plus ou moins importants. Il n’y a pas grand-chose à y faire. Mais j’ai appris à savoir attendre avant de m’inquiéter. 

Jean

Céleri à la sauce aux noix et à l’orange

Recette pour 400g de céleri : 3 oranges / 1 citron / 150g de yaourt / 2 càs de crème fraîche / 1 càs de purée de noisettes ou amandes / 50 g de noisettes ou de noix / 1 càc de miel / 1 càc d’huile / 1 bouquet d’aneth / poivre

Éplucher les oranges et les mettre en quartiers en enlevant le plus possible de membrane blanche. Les couper en morceaux. Conserver le jus qui s’est écoulé. Laver et égoutter le céleri. Tailler grossièrement les feuilles et couper les côtes en morceaux de la largeur d’un doigt.

Mettre les oranges, les morceaux de céleri et la moitié des feuilles dans un petit saladier et remuer.

Pour la sauce, presser le citron. Mélanger énergiquement le jus de citron, le jus d’orange, le yaourt, la crème fraîche, la purée d’amandes ou de noisettes, l’huile et le miel. La sauce doit être très lisse.

Verser la sauce dans le saladier et bien mélanger.

Servir cette salade sur des assiettes. 

Hacher les noisettes (ou les noix) ainsi que l’aneth. 

Parsemer la salade de ce mélange en ajoutant le reste des feuilles de céleri et un peu de poivre

Des nouvelles des pâtes d’ici de là

Beaucoup de choses à dire cette année !

– Le COVID : c’est évidemment le sujet que l’on ne peut pas éviter (parfois on aimerait quand même). Avant le confinement je sentais déjà une augmentation des ventes (plus de commandes, et commandes plus importantes), le confinement a amplifié encore les ventes. Cela a été particulièrement vrai pour le CLIC PAYSAN (association de producteurs de vente en ligne locale et bio). Aujourd’hui je trouve que cet engouement se maintient et tant mieux. Cela permet de relocaliser mon réseau de vente et de passer la main à des collègues sur des magasins et des AMAP.

– Les récoltes : on va dire plus de peur que de mal ! les semis des céréales ont été bousculés par des pluies abondantes. Au final, les rendements ne sont pas catastrophiques. Pour le blé dur, j’avais semé 4ha et Etienne de la ferme de la vacherie également afin d’assurer mes besoins pour l’année à venir. Cette année j’ai récolté du seigle. Je vais donc démarrer une gamme de « Rubans au seigle », et également de la farine. Le Sarrasin vient juste d’être récolté, c’est prometteur ! J’ai fait un mélange de variétés et je trouve que le goût est un peu différent. Je n’ai pas semé de petit épeautre étant donné que j’en avais énormément en stock de la récolte 2019.

– Mycotoxines : souvenez-vous l’an dernier, j’ai été bousculé par un contrôle sanitaire. J’ai donc fait cette année des analyses et elles sont bonnes ! 

– Virginie travaille depuis un an avec moi sur la fabrication et l’ensachage des pâtes une journée par semaine. C’est pour moi beaucoup plus confortable et cela permet d’avoir un rythme de vie un peu plus équilibré.

– Pour la troisième année, j’ai récolté aussi des variétés anciennes de blé dur avec l’aide d’une équipe de consommateurs locaux (Association Bêche à Melle). Il a fallu donc faucher à la main et mettre en gerbe les céréales puis passer ces gerbes dans une batteuse fixe (De l’association Cultivons la Biodiversité). L’objectif est de parvenir à multiplier d’année en année ces semences pour atteindre environ 600kg. Pour vous donner des repères cette année j’avais semé 3kg, j’en ai récolté 10 (c’est un très mauvais rendement).

Automne

Ça y est l’automne est là. C’est la saison des récoltes. J’ai ramassé des pommes et des poires pour le jus, j’ai récolté du miel.

C’est bientôt les derniers semis de l’année : salades, épinards, coriandre, mâche, chicorée. Tous ces semis iront prendre la place des aubergines et des poivrons sous les serres.

Toutes les nuits j’ai la visite d’un chevreuil qui boulotte les fanes de carottes et de betteraves. Rien de grave car les légumes sont déjà bien formés. En revanche, je suis obligé de mettre un voile sur les chicorées et obligé de fermer les serres, sinon il n’hésiterait pas à se servir. 

Jean

Poivrons frits à la sauce yaourt

Plusieurs poivrons / 2 gousses d’ail / 1càc de sel / 300g de yaourt égoutté / 3 càs d’huile d’olive / 1 càs de vinaigre

Laver et épépiner les poivrons, les couper en lamelles. Les faire frire. Broyer l’ail et le mélanger au yaourt avec le sel. Ajouter l’huile d’olive et le vinaigre et bien mélanger. Verser sur les poivrons frits.

Piments végétariens

Le piment végétarien peut être utilisé en cuisine pour relever le goût de tous les plats sans apporter de piquant :

  • charcuteries telles que les pâtés et les terrines
  • vinaigrettes et marinades
  • assaisonnement des légumes et des plats mijotés
  • viandes et des poissons en sauce
  • soupes et potages

Pâtes au chou kale noir

250g d’orecchiette (ou sinon des farfalle ou ce que vous voulez) /1 bonne dizaine de feuilles de kale noir (ou les fanes d’une ou deux bottes de navets ou 2 belles poignées d’épinards) / 2 gousses d’ail / 1 pincée de piment / 2 càc de sauce de soja (facultatif) / 1 càs bombée de levure maltée / 1 càs de chapelure / huile d’olive, sel et poivre

Retirer les côtes dures, laver les feuilles de kale puis les couper en bandelettes. Les blanchir dans une casserole d’eau bouillante salée. Compter 3 minutes après le retour à l’ébullition, puis égoutter.

Faire cuire les orecchiette (petites pâtes en forme d’oreilles) dans une grande casserole d’eau bouillante salée 1 à 2 min de moins que le temps indiqué sur le paquet.

Pendant que les pâtes cuisent, faire chauffer à feu moyen, dans une grande poêle, l’ail coupé en petits morceaux dans l’huile. Ajouter le piment et le kale blanchi. Faire cuire à feu moyen/doux pendant une dizaine de minutes. Le légume doit bien s’attendrir et réduire, sans trop sécher (ajouter éventuellement un tout petit peu d’eau).

Prélever et réserver une petite louche d’eau de cuisson des pâtes et les égoutter. Ajouter les pâtes dans la poêle du kale, ajoutez l’eau de cuisson réservée et remuer. Laisser cuire jusqu’à évaporation de l’eau.

Ajouter la levure maltée et la chapelure et prolonger la cuisson pendant 1 minute en mélangeant bien. Transférer dans le plat de service.

Pâte de piment végétarien

Cette pâte de piment végétarien peut être utilisée comme condiment, comme accompagnement ou comme sauce. Sur une tartine de chèvre frais, en mélangeant à du lait de coco pour une sauce accompagnant des pâtes, pour garnir un burger des îles…
Pour 30 piments végétariens frais ou congelés :
1 échalote / 1 gousse d’ail / 1 c. à c. de vinaigre / 2 à 3 cm de gingembre / 3 à 4 c. à s. d’huile d’olive / sel, poivre
Laver, sécher et équeuter les piments, puis les couper en deux pour enlever les graines (pas d’obligation, il n’y a pas de risque que ça pique). Peler et émincer l’échalote, l’ail et le gingembre.
Faire revenir le tout dans une poêle avec 2 c. à s. d’huile en remuant régulièrement jusqu’à ce que l’échalote et les piments soient fondants. Attention à ne pas les faire brûler. Ajouter le vinaigre, saler, poivrer. Faites revenir encore 1 à 2 min.
Mettre la préparation dans un mixeur. Hacher grossièrement ou finement selon ce que l’on souhaite obtenir, tout en ajoutant de l’huile.
Transvaser dans un pot et conserver au frigo.
A utiliser pour parfumer les plats de viande, poisson ou légumes.