Mon amie Katia (vieille famille russe de Vladivostok ?) m’a confié l’an dernier : « Les orientaux en raffolent, ils l’appellent le sixième goût. L’ail noir est préparé depuis des millénaires. Il a des vertus curatives et médicinales. »
Piqué par une curiosité atavique, j’isolai mon stérilisateur pour chauffer l’ail blanc à 70°C, en milieu humide mais pas immergé, pendant trois semaines. Puis séché.
Côté couleur c’est indéniable. Il a aussi les mêmes qualités que l’ail blanc : il est antioxydant, il renforce les défenses immunitaires etc. Mais il n’en a pas les inconvénients. Ton haleine reste fraîche, tes intestins vaillants. Et en plus quel goût !
Bon, n’en abuse pas et pense à le conserver au sec. Il m’a ainsi passé tout l’hiver dernier, à pimenter les apéros et relever les pâtes au riz.