La journée patates vue par une amapienne

C’est tout comme il a dit, notre maraîcher : nombreux, efficaces, disciplinés, nous avons été parfaits. Quelques grognements dans les rangs, au début, quand Jean a essayé de nous perdre avec les rouges et les blanches qu’il fallait séparer. Les rouges, faciles, une seule variété. Les blanches, ça se complique, plusieurs variétés différentes séparées par des rangs de rouges… Alors tout le monde s’est jeté sur les rouges parce que bon … « S’il faut avoir bac+5 pour ramasser les patates, maintenant… » (l’auteur se reconnaîtra). Jean a frôlé la résignation, d’aucuns l’ont entendu murmurer : « Bon, de toute façon, dans la purée, ça n’a plus d’importance… ». Finalement, il a fallu se faire les blanches aussi, fatalement. Un peu inquiets, quand même, devant l’ampleur de l’épreuve. Mais là, Jean a nommé des responsables qui … se sont débrouillés. Ils étaient équipés de marqueurs, on peut supposer que tout a été fait dans les règles de l’art !
Le comité d’accueil était parfait : café, énorme et délicieux gâteau au chocolat fait par Maïlys (sauvé de justesse de la langue d’un canidé en vadrouille) et pyramide de seaux montée par Manoah.
Pique-nique avant la pluie et discussions animées, comme d’habitude. A l’année prochaine, pour de nouvelles aventures !

(Quelques photos quand la mule, conduite par Maïlys, est venue prendre le relais du tracteur récalcitrant de Jean.)