Amap du chaudron d'or

Beau calibre, beau fût

Un bilan sur les poireaux : j’ai semé mes poireaux en février dernier, j’ai pu en extraire 10 000 plants fin juin, je les ai répliqués et bichonnés jusqu’au 15 août où j’ai ensuite semé dedans du trèfle pour qu’il leur apporte de l’azote. Tout s’est bien passé, je crois que je n’ai jamais obtenu de si beaux fûts. Je ne regrette pas non plus de vous en avoir mis dans les paniers tôt dans l’année car j ‘en ai encore beaucoup dans le champ et malheureusement on commence à y trouver quelques vers. N’hésitez pas à enlever les feuilles les plus externes car ils sont sains à l’intérieur et encore de beau calibre.

Fondue aux poireaux

Poireaux / beurre / moutarde / crème fraîche / jus de citron / sel / poivre
Couper les poireaux en deux dans le sens de la hauteur et les recouper en tronçons. Bien laver. Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter les poireaux, mélanger, couvrir et faire cuire à feu très doux pendant 25 min environ, en remuant de temps en temps. A ce moment-là ajouter le jus de citron, la moutarde et la crème, saler légèrement, poivrer et bien mélanger. Couvrir et laisser cuire encore 10 min à feu doux.
Avec du poisson de la viande ou en garniture de crêpes.
Les poireaux, on peut aussi les faire en quiche, avec du fromage de chèvre, en gratin, en soupe, …

Stagiaires

Cette semaine, en plus de Yann, il y avait aussi Armelle en stage. On a pu tous les trois ramasser un maximum de racines. Des racines d’endives pour les mettre à forcer sous la terre dans une serre. Elles seront prêtes dans un mois et demi s’il fait assez chaud. On a aussi ramassé des racines de carottes et de betteraves pour les stocker dans un silo rempli de sable. Ça les protège des gelées et surtout des campagnols. La récolte de betteraves n’est pas terrible, celle de carottes est très correcte, avec des carottes assez balaises. Il reste plus de la moitié des carottes dans le champ, je ne les mets pas toutes dans le sable.

Poêlée de courge spaghetti et céleri branche

1 courge spaghetti / une branche de céleri / 2 oignons / de la ciboulette / un bouillon cube / parmesan et autre fromage râpé / huile d’olive / sel et poivre
Faire cuire la courge spaghetti à l’eau. Une fois cuite, la couper en deux. Retirer les graines puis la chair à l’aide d’une fourchette et mélanger aux fromages râpés. Hacher finement les feuilles et la branche de céleri ainsi que les oignons. Dans une poêle, faire dorer les oignons et le céleri dans un filet d’huile d’olive.
Ajouter la chair de courge spaghetti. Mélanger sur feu vif. Ajouter de l’eau au 2/3 avec le bouillon cube délayé. Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant environ 30 minutes. Retirer le couvercle et cuire encore 15 minutes ou le temps que l’eau de cuisson se soit évaporée.

Persil tubéreux

Comme chaque année au mois de novembre ou décembre, je plante trente kilos de semence d’ail (500g de semences par amapien). La lune était favorable cette semaine, le terrain était prêt et en plus Yann qui a 19 ans faisait sa première semaine de stage, donc il a pu m’aider. On a aussi semé des salades et des radis.
Parmi les légumes de la semaine il y a du persil tubéreux. C’est la petite racine blanche avec ses fanes. La racine se mange crue ou cuite (comme le panais) et ses feuilles se consomment comme du persil (c’en est d’ailleurs) et ça a un léger goût de cerfeuil.

Soupe de courge aux épices

Couper la courge (1 kg potiron, potimarron ou autre) en morceaux, faire revenir un oignon et une gousse d’ail dans un peu d’huile d’olive sans les faire dorer. Ajouter la courge et faire revenir 2 à 3 minutes. Ajouter 900 ml de bouillon de légumes, saler, poivrer et ajouter 1/2 cuillère à café de gingembre moulu, une cuillère à soupe de jus de citron, 3 ou 4 lanières de zeste d’orange, un bouquet garni. Faire mijoter 20 min, la courge doit être bien tendre. Retirer le bouquet garni et le zeste. Mixer et ajouter si besoin un peu de lait. Garnir avec une pointe de crème fraîche et de la ciboulette.

recette de Louis-Marie

Pot au feu en kit

Mardi matin il a fait environ -3 ° C sur Adriers. Cela a juste mis fin à la production de physalis et de courgettes. Toutes les autres cultures qui sont en plein champ sont résistantes jusqu’à -5/-7°C.
Cette semaine vous avez dans les paniers du pot au feu en kit car il y a des patates, des poireaux, des carottes, des patates douces, des céleris et du rutabaga. Ce dernier est un peu à la croisée entre le navet et le chou. Dans ma famille un pot au feu sans rutabaga c’est une faute de goût. Il peut aussi être mis en purée ou sauté. Cette semaine j’ai enfin terminé la récolte de patates douces. C’est pour cela que vous en avez pas mal. Ensuite je vais essayer de les garder pour plus tard et aussi pour en faire des mères pour la saison prochaine.

Tarte aux patates douces

500 g de patates douces / 125 g de beurre ramolli / 200 g de sucre en poudre / 12,5 cl de lait / 2 œufs / 1/2 cuillère à café de noix de muscade moulue / 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre / 1 cuillère à café d’extrait de vanille.

Faire une pâte à tarte (pâte brisée). Faire bouillir les patates douces entières et avec la peau pendant environ 40 à 50 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Les passer sous l’eau froide et les éplucher. Préchauffer le four à 180° (th 6).

Etendre la pâte au rouleau et la placer dans un moule. Dans un saladier, écraser les patates douces avec une fourchette. Ajouter le beurre et bien mélanger au mixeur. Incorporer le sucre, le lait, les œufs, la noix de muscade, la cannelle et la vanille. Avec un fouet électrique, battre le tout jusqu’à ce que le mélange soit lisse et homogène. Verser sur la pâte à tarte.

Faire cuire dans le four préchauffé pendant 55 à 60 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau piqué au centre de la tarte en ressorte bien propre. La tarte devrait gonfler un peu comme un soufflé lors de la cuisson, mais elle retombera une fois sortie du four. C’est normal !