Amap du chaudron d'or

Et si nous parlions des topinambours…

C’est bon, c’est fin, c’est délicieux, mais… Petit résumé de ce qu’on trouve sur le sujet :

Premier truc infaillible : manger le topinambour cru. Il ne génèrera aucun vent. Et il est excellent râpé en salade, assaisonné avec de l’huile de noix et du vinaigre de cidre.

Pas de gaz avec des pommes de terre dans l’eau de cuisson

Si on préfère le manger cuit, il existe des moyens plus ou moins efficaces pour neutraliser les maux de ventre. Un des plus sûrs consiste à cuire ces racines tarabiscotées avec quelques pommes de terre. Le topinambour est riche en inuline, un glucide proche de l’amidon. Or, certaines personnes ont du mal à l’absorber par défaut d’enzymes permettant de l’assimiler. La pomme de terre qui dispose, elle, de cette enzyme qui manque aux topinambours est donc la bienvenue dans l’eau de cuisson.

Et pour les adeptes de la cuisson à la vapeur qui préserve davantage goût et texture, pas vraiment de solution.

On recommande aussi de le blanchir 5 min avant de le préparer et/ou de rajouter du bicarbonate de sodium dans l’eau de cuisson.

Une chose est néanmoins sûre, il ne faut JAMAIS réchauffer le topinambour car il devient encore plus indigeste et éolien.

Cuit, il est très bon en salade avec de l’échalote et du persil, ou chaud avec le jus de cuisson d’une volaille au four.

Assemblée générale

L’assemblée générale de notre association a été fixée le vendredi 25 janvier après la distribution. Rendez-vous au Centre d’Animation de Beaulieu pour une AG dynamique et conviviale ! Merci de votre présence.

Vous souhaitez repartir avec nous pour la saison 10 ? Vous ne souhaitez pas renouveler ? Indiquez-le dans le doodle (lien ci-dessous), cela nous permettra de faire un premier état des lieux. Merci beaucoup.

https://doodle.com/poll/hc8wv9aiigvqnz4x

Morte saison

C’est la saison morte en maraîchage. J’ai juste quelques salades et de la mâche à planter. J’ai mis des pommes de terre et des patates douces à germer dans la maison. Il s’agit  seulement de deux sacs de pommes de terre destinées à être plantées tôt pour avoir des patates nouvelles dans les serres dès la fin avril. Pour les patates douces, elles seront bouturées au mois de mai pour une récolte au mois de septembre.

Vendredi prochain 25 janvier c’est la dernière distribution avant une pause dans les livraisons. L’AG et la livraison auront lieu au centre socio-culturel de Beaulieu.

Devinette

« Malgré son aspect de pitre blafard qui, la tête en bas, dresse en l’air ses jambes pantalonnées de vert, malgré la tignasse blanche qui se hérisse en un toupet grotesque sur son crâne déprimé de crétin microcéphale emmanché d’un cou rigide et démesurément long, … Aïe aïe aïe, de quel amapien est-ce la description ?… [il] a le droit de s’enorgueillir, comme l’ail et l’oignon, de l’ancienneté de sa généalogie… Peut-être même est-ce cela qui lui a, si j’ose m’exprimer ainsi, fait perdre la tête, cette tête robuste, divisée en plusieurs caïeux, à laquelle on reconnaît son ancêtre, l’Allium ampeloprasum. »

Vous avez trouvé ?

Velouté de céleri-rave au lait de coco

200 g de céleri rave / 100 g de pommes de terre / 20 cl de lait de coco / 6 cacahuètes / quelques graines de sésame / sel & poivre (ou 5 baies)

Éplucher le céleri et les pommes de terre.

Faire cuire le céleri-rave et les pommes de terre dans de l’eau bouillante pendant 30 minutes environ.

Une fois cuits, les mixer avec du lait de coco. Ajuster la quantité de lait de coco selon la consistance souhaitée.

Servir et ajouter des graines de sésame (au wasabi pour relever le tout, sinon on peut aussi utiliser de la pâte de wasabi), des cacahuètes, du sel et des 5 baies.

Agriculture et culture

Il est bien connu que les pommes de terre nous viennent d’Amérique du sud. Mais savez-vous comment les Indiens de la Cordillère les conservaient ? Comme elles contiennent 75% d’eau, ils les exposaient la nuit au froid et le jour à une chaleur torride. Au bout de quelques jours, elles ressemblaient à de petites pierres noires de la taille d’une grosse noix, dures et légères. Pour les consommer, il suffisait de les faire tremper dans l’eau.

D’après « Des légumes » de Jean-Marie Pelt

Ouf ! Pour nous, facile, c’est Jean et les mulots qui se chargent de la conservation

Beurre de sauge

Cette semaine on s’est réuni avec plusieurs maraîchers pour faire une partie de nos commandes de graines ensemble. C’est assez chouette de se retrouver entre collègues et ça n’arrive pas très souvent. L’achat de certaines semences en plus grande quantité est inintéressante. On en profite pour échanger, sur les choix variétaux et les techniques culturales tout en buvant quelques tisanes.

Cette semaine il y a de la sauge dans les paniers. Le beurre de sauge est délicieux, il accompagne poisson, pâte, riz…

Il faut faire fondre du beurre avec un peu d’huile d’olive (pour que ça ne colle pas) ensuite vous mettez quelques feuilles de sauge et un zeste de citron. Au premier bouillon vous éteignez et servez. Simple, rapide et très efficace.

Gratin poireaux pommes de terre

500 g de pommes de terre / 500 g de poireaux / 20 cl de crème fraîche / 100g de gruyère râpé / 10 cl de bouillon / Muscade / Poivre / Sel

Faire précuire les pommes de terre 10 min à l’eau bouillante salée.

Rincer les poireaux, couper le vert (le mettre de côté pour la soupe) et garder les blancs. Les faire cuire à l’eau bouillante salée 15 min environ. Les émincer.

Peler et couper les pommes de terre en rondelles.

Dans un plat à gratin beurré, alterner des couches de pommes de terre et poireaux, saler et poivrer entre chaque couche. Verser le bouillon et faire cuire 25 min au four à 200°C (thermostat 6-7).

Mélanger le fromage et la crème, verser sur le gratin et poursuivre la cuisson environ 15 min.