« Un 11 mm ça ne fait pas la balle », mais ça permet de relâcher la pression en terme d’arrosage pour quelques jours. Cela a apporté environ 10 m cube d’eau à la réserve. Soit une « goutte d’eau ».
Au jardin en ce moment c’est la lutte contre les ravageurs. Les doryphores boulottent les feuilles de pomme de terre mais leur population reste acceptable. J’ai réussi à maitriser leur progression sur les aubergines. Un lièvre squatte les haricots verts, il leur mange les feuilles. Un répulsif est installé, le même qui, l’année dernière, a fait ses preuves.
Plus inquiétant, c’est l’invasion de pucerons. Ils ont quittés les fèves pour les choux qui ne s’en relèveront pas. Les pucerons commencent aussi à s’installer dans les courgettes et les concombres. Eux ils n’ont pas peur de E Coli.
Seule satisfaction c’est la grande discrétion des taupins (vers fil de fer) élus « ravageur de l’année 2010 ». Deux hypothèses peuvent être formulées sur leur quasi absence. Soit ils sont à 30 cm dans le sol à la recherche de la fraicheur. Ou alors leur population a réduit. En effet voila trois ans que le champ est en culture. Avant c’était une prairie, donc avec beaucoup de graminées. Les graminées sont les plantes de prédilection pour la ponte des œufs par les adultes. Les larves de taupin vivent 4 ans avant de devenir des imagos (adultes). Je peux donc espérer n’avoir plus que un quart de la population de larves du départ. Ce sont les larves qui font les dégâts sur les jeunes plants (salade, melon…) et les pommes de terre.
Les fèves peuvent se manger crues à la croque au sel. Pour cela il faut les écosser puis enlever la « peau » verte claire qui est assez amer. Cette « peau » perd sont amertume à la cuisson.