Cela fait la troisième année que je cultive les patates douces. En 2014, c’était un test et la récolte par pied planté était satisfaisante. En 2015, j’ai acheté plus de plants et j’en ai cultivé sous serre et en plein champ. Ça avait aussi bien marché, je me suis rendu compte que les campagnols adoraient ça. La seule chose gênante c’est que j’achetais les plants et qu’ils venaient de très loin (Israël). Dans ma démarche d’autonomie en termes de plants et dans la logique du local de l’AMAP ça ne collait pas. En 2016, j’ai décidé de ne pas acheter de plants et d’essayer d’en faire. J’ai demandé à une copine plus équipée (en serre chauffée) de m’aider. A partir de patates douces de l’année dernière, elle m’a fait une bonne centaine de plants. J’en ai aussi fait au mois de mars à partir de patates douces venant du Japon. Les plants produits par la copine produisent très bien, ceux que j’ai fait sont bien développés mais donnent des patates plus petites. C’est certainement dû à la variété. J’en ai récolté un bon tiers, j’étais curieux de voir ce qu’il y avait sous terre. Je vous distribuerai les deux autres tiers assez rapidement, avant que les campagnols ne les mangent toutes.