Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne
Lundi il y a eu une bonne gelée qui a glacé les physalis. Dehors, en plein champ, il ne reste que des légumes racines hormis les poireaux qui sont très jolis. Les deux coups d’eau de ces quinze derniers jours y sont pour quelque chose. Les légumes feuilles sont quant à eux sous serre. Ça pousse encore. J’ouvre les serres quelques heures tous les deux jours. Ça assainit l’atmosphère qui pourrait être favorable au développement de pourritures.
1 patidou de taille moyenne par personne – 1 œuf – 2 cuillérées de crème fraîche – du fromage râpé – sel et poivre
Couper le chapeau du patidou et évider les graines à l’intérieur. Conserver le chapeau. Mettre à cuire entre 45 minutes et 1h à 200°C (le patidou est cuit quand la chair est devenue tendre). Lorsque le patidou est presque cuit, le sortir du four, casser un œuf dans la cavité, ajouter 2 cuillérées de crème fraîche, sel et poivre, et recouvrir de fromage râpé.
Remettre à cuire pendant 15 minutes, en posant le chapeau sur la préparation.
Vous trouverez également deux autres recettes (patidou farci) sur le site du chaudron.
Pour 2 personnes : 180g de farine de blé – 1 sachet de levure – 100g de lait – 80 g d’huile – 3 œufs – 80g d’emmental râpé – 80g de fromage de chèvre – 150g d’allumettes de lardons – 1 botte de fanes de radis – sel et poivre
Préchauffer le four à 180°C.
Laver les fanes et les couper en petites lanières. Dans un saladier, mélanger la farine et la levure. Ajouter les œufs, l’huile, le lait et mélanger au fur et à mesure. Ajouter les fromages, les lardons et les fanes. Saler et poivrer. Mélanger. Verser dans un moule à cake beurré et enfourner pendant 50 minutes environ.
Cette semaine dans les paniers, des radis-bottes. On peut manger les fanes en soupe avec un peu de pommes de terre ou autre légume. Nous avons arraché un tiers des racines d’endives, auxquelles j’ai coupé les feuilles puis placé les racines dans une fosse dans la serre. Cela a pour but de forcer la plante à refaire des feuilles qui n’auront pas vu la lumière et qui seront blanches et craquantes d’ici un gros mois en fonction de la température. Avec le stagiaire Johann, on a continué les plantations sous serres avec des laitues, des fenouils et de l’ail. Il reviendra au mois de février.
100g de semoule – 1 pamplemousse – ½ botte de radis – 1 jus de citron – qqs branches de persil – qqs gouttes d’huile d’olive
Recouvrir la semoule d’eau bouillante, attendre qqs minutes puis ajouter qqs gouttes d’huile d’olive et égrener à la fourchette. Mettre la semoule dans un saladier et ajouter le jus de citron. Couper les radis en fines rondelles et le pamplemousse en dés et ajouter à la semoule. Ciseler le persil et bien mélanger le tout à la fourchette.
Placer une heure au réfrigérateur.
Voici le résultat du concours pour déterminer le nom du jeune bouc arrivé sur la ferme en août. Le gagnant est… le n°223 et donc le bouc s’appellera MOREARTI (photo). Mais comme j’ai aussi conservé un jeune bouc pour l’échanger avec HIGGY POP (bouc de 5 ans bien cornu, voir photo), il y a un 2ème gagnant… c’est le n°36 avec le prénom MERCIPOURCEMOMENT : à vous de trouver qui sont les n° 223 et 36…
C’est la fin de la période de reproduction. Côté alimentation, c’est dur, dur. Il n’y a plus d’herbe depuis plusieurs semaines. Les chèvres ont bien commencé le foin et après un maïs desséché donné plante entière (qui m’a occasionné des problèmes de fabrication), elles se régalent de courges de Touraine (photo récolte) dont elles raffolent, et en plus la graine est un bon vermifuge. Mais le tas s’amenuise. Encore une petite semaine de stock et après ce sera aux choux de prendre le relais. Le lait devient plus dense et plus gras pour le plaisir de vos papilles. Prochaine étape : les échographies, pour voir si ces messieurs ont bien travaillé 😉
Stéphane
Enfin elle est tombée, la pluie. On a eu 29mm ce qui était vraiment bien venu. Ça va être bon pour les poireaux, céleris, salades… ça va peut-être faire pousser l’herbe dans les prés. J’accueille cette semaine et la prochaine Johann qui est en stage dans le cadre de son BPREA à Montmorillon. On a planté ensemble des choux, du persil, de la coriandre, des oignons… et fait pas mal de semis. Dans les paniers il y a de la moutarde, vous pouvez la manger crue (ça, c’est pour les balaises), cuite dans une tarte, en potée ou bien en soupe avec de la pomme de terre
1 kg de courge cuite type muscade ou butternut / 300g de riz cuit à dessert / 50cl de lait entier / 40g de sucre / 1 gousse de vanille / 150g de farine / 250g de sucre / 3 œufs entiers / 1 jaune d’œuf / 8cl de crème fleurette / 250g de pruneaux / qqs gouttes de cognac
Eplucher, vider la courge puis la cuire à feu doux avec très peu d’eau (remuer fréquemment) ou à la vapeur. Mixer une fois la cuisson terminée. Mélanger le sucre avec les œufs entiers et le jaune d’œuf.
Ajouter la purée de courge puis la farine tamisée et la crème, réserver. Cuire le riz dans le lait avec la gousse de vanille, laisser refroidir à température ambiante. Dénoyauter les pruneaux puis les arroser de cognac. Mélanger le riz avec la préparation de courge, beurrer puis fariner un moule à manqué. Déposer les pruneaux dans le fond du moule, verser ensuite la préparation.