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Epiphanie

En ce jour d’Epiphanie, j’ai la galette sous les pieds et les fèves dans les poches car je ne peux pas semer. En effet, cette semaine il est encore tombé pas mal d’eau. Le jardin est engorgé ainsi que la troisième serre. L’eau s’est infiltrée par-dessous (en coulant sur la couche d’argile à 50 cm sous la surface).

Je ne peux donc pas semer ou planter dans cette serre. Dans les deux autres, j’ai pu semer et planter des salades. Je vais préparer le sol pour la première plantation de pommes de terre à la fin du mois. Il y aura, si tout se passe bien, des pommes de terre nouvelles au printemps.

Méli-mélo de légumes à la lyonnaise

Voici une recette toute simple dont mon papa raffole :

– Faire cuire ensemble des pommes de terre et des navets (autrement appelés « raves » en lyonnais) épluchés ainsi qu’un saucisson de Lyon piqué avec les dents d’une fourchette pendant en gros 20 min. Peler le saucisson et couper le en tranches épaisses, napper les navets et les pommes de terre de beurre et de gros sel.
– Variante : Peler et couper le saucisson en tranches épaisses, couper également les pommes de terre et les navets en rondelles. Ajouter oignon ou échalotes, persil… Arroser d’un mélange vin blanc + huile. Après avoir remué, laisser imprégner un moment en couvrant. Cette salade se mange chaude ou tiède en ajoutant éventuellement un œuf dur râpé dessus.

Le saucisson de Lyon est un saucisson à cuire (qui peut être nature, truffé, pistaché), mais il doit pouvoir être remplacé par une saucisse de Morteau ou … ?

recette de Françoise

Jamais les veilles de messe

Les topinambours comme les rutabagas ont laissé des mauvais souvenirs aux gens qui ont vécu la guerre car ces légumes n’étaient pas réquisitionnés au titre des indemnités de guerre versées à l’Allemagne. Ils en ont donc consommé beaucoup. Quand ma grand-mère a vu ça au jardin, elle m’a demandé si je voulais faire « dau gorets »

Cependant ce légume a un bon gout d’artichaut et de salsifis. Il peut se consommer de différentes façons : en vinaigrette (préalablement cuit à la vapeur), frit, en purée, en soupe ou sauté (après cuisson vapeur). On pourrait aussi le manger cru et râpé (nous n’avons pas essayé).

Ce légume délicieux a un seul défaut, il fait « chanter » les lendemains. Et comme dit mon autre grand-mère « J’en mange jamais les veilles de messe ! ».

Les poireaux cette année sont infestés de teignes du poireau. Un moyen de lutte biologique est la culture de la carotte en compagnonnage avec celle du poireau et réciproquement, le poireau éloigne la mouche de la carotte. J’ai cultivé ces deux légumes l’un à coté de l’autre et la lutte biologique n’a marché que dans un sens, les carottes n’ont pas de vers cette année.

Offrez des courges

En promenant quotidiennement son chien, un adhérent crée des contrepèteries potagères. Pour toute réclamation, adressez-vous à Bruno (et son habit).

Attention, le maraîcher fait une proposition malhonnête en offrant ses courges à des vieilles.

Velouté de topinambours #2

Brosser les topinambours et les faire cuire dans le panier de la cocotte minute à la vapeur pendant 6 minutes.

Puis retirer la peau (c’est la partie la plus pénible).

Cuire la chair avec une carotte, saler et poivrer.

Mixer et ajouter une pointe de crème fraîche

recette de Christophe

Joachim

La tempête Joachim n’a fait aucun dégât. Par contre, elle a amené énormément d’eau. Les sols en sont saturés. Si je rentre dans le champ, je m’enfonce jusqu’aux chevilles. Je suis donc au chômage technique côté jardin, sauf pour les récoltes où je progresse difficilement !

C’est donc le temps des travaux d’hiver à la ferme : bûcheronnage, grattage de ruches… Tout ceci me libère donc du temps pour faire divers travaux à la maison.