Archives par auteur: lms

Les doryphores ont muté des pommes de terre aux aubergines placées sous serre. La population est ingérable. Ils sont par centaines sur les pieds d’aubergines, à tel point qu’il ne reste plus à certaines aubergines que le trognon.

J’ai passé le chalumeau sur certains plants afin d’en éliminer le maximum de telle sorte qu’ils ne passent pas l’hiver bien au chaud sous la serre. La récolte d’aubergines est donc sévèrement compromise.

En résumé, je me suis fait griller les aubergines par les doryphores, j’ai donc grillé les doryphores qui nous privent d’aubergines grillées.

Maïlys étant en vacances, j’en profite pour lui faire mener Shatzie (la mule). On a pu faire pas mal de binages. On fait ça de façon pas très académique. Maïlys monte sur la mule, et en route. En tout cas c’est efficace, elle me la dirige parfaitement. On va la faire travailler un maximum cet été (la mule). Elles me font gagner beaucoup de temps en désherbage.

Cette semaine j’ai récolté l’ail, et cette année, il est plutôt réussi malgré « mes petites terres ». Comme dit mon voisin « chette annaille, l’eve a fait pourrir les patates mais elle a fait dau bel ail ». Grosso modo c’est l’eau qui a fait le boulot à ma place.

Cela fait 15 jours qu’il y a des vols de piéride du chou. Joli papillon aux ailes blanches avec des points noirs. Ils pondent sur les choux pour que leurs chenilles s’y développent. Une ponte peut aller jusqu’à 50 œufs. Il y a deux solution pour éviter ces ravageurs en agriculture biologique : en préventif, le filet anti insecte, en curatif le Bacillus thuringiensis, une bactérie spécifique des chenilles qui provoque la paralysie des mandibules. J’avais mis un filet anti insecte sur le chou en début de culture pour éviter l’altise (autre ravageur du chou). Je l’ai enlevé pour pouvoir biner, je ne l’ai pas remis alors les piérides se sont mises à pondre. Du coup il va falloir que je mette du Bacillus thuringiensis car l’attaque est importante. C’est ce qu’on appelle « l’effet papillon ».