C’est l’automne, le froid arrive, les légumes ont arrêté de pousser et les adventices aussi. Les chênes ont pris leur couleur d’automne, la campagne est magnifique, il peut y avoir des lumières superbes le matin et le soir. Quel plaisir de travailler dehors ! Je ne sais pas si Juliette en dirait autant, car elle craint plus le froid que le chaud. Une fois de plus on est complémentaires.
Depuis que j’ai commencé le maraîchage, je n’ai jamais réussi les céleris raves. Cette année n’est pas une exception. J’ai des sols pauvres et légers et avec le déficit de pluviométrie de cette année, rien n’est fait pour les encourager à grossir… J’ai un collègue du côté de Civray qui se plaint d’avoir des céleris gros comme des boules de bowling et de ne pas réussir à les vendre. A chacun ses problèmes. A contrario, les rutabagas et les radis noirs sont presque aussi gros qu’un ballon de hand-ball et les radis daïkons sont comme des battes de baseball. Vous pourrez donc utiliser mes céleris pour jour au ping-pong ou au tennis !
Jean