Amap du chaudron d'or

Il fait bon à travailler dehors : enfin le soleil, mais qui joue encore à cache-cache !!!! Donc, dès qu’il apparaît, les fruits rayonnent et prennent de la couleur. Ma journée commence, j’ai fini la cueillette de fleurs de sureau (j’en ai laissé pour avoir des baies pour des confitures pommes-baies de sureau et framboises-baies de sureau…..s’il y en a que ça tente de la confiture baies de sureau, à vous de me dire… En ce moment le temps est très favorable pour les framboises, cueillette tous les 2 jours ; les fraises ont eu beaucoup de visiteurs gourmands (limaces…) ; les fraises des bois…beaucoup moins que l’année dernière.

Dans le jardin, j’ai planté des physalis (que Jean a gentiment fait pousser chez lui, je l’en remercie), et espère une belle récolte pour confitures et pâtes de fruits. Actuellement, je fabrique de la confiture de cerises à la violette (les cerises souffrent de l’eau, elles sont fendues et pourrissent vite. Voici les nouvelles, je serai parmi vous le vendredi 8 juillet, si certains d’entre vous veulent des parfums particuliers, me le préciser avant le mercredi soir. Merci.

A bientôt… Christine, votre confiturière

En deux semaines, les légumes ont beaucoup poussé, les maïs doux ont doublé de taille, les courges couvrent pratiquement toute la place qui leur est consacrée et les oignons faiblards jusque-là ressemblent enfin à quelque chose. Je vois aussi apparaître de petites aubergines et poivrons. Enfin on a goûté les premières tomates, c’est bon signe pour vous. Il y avait d’ailleurs un gros travail de taille à faire, je les taille tôt le matin ou le soir car sous les serres, il fait vite très chaud.

Musique à la belle étoile

SAMEDI 9 JUILLET de 20 H à 8 H

La Jupetière – LATILLE

Pour participer (musicien ou auditeur rêveur) 06 79 45 00 65 / contact@collectifzap.fr / www.collectifzap.fr

Aujourd’hui, c’est Vincent Grollier, notre producteur de viandes de bœuf et de veau qui nous envoie des nouvelles très très fraîches des très vertes prairies de Savigny : « Les mois de mai et juin ont été très arrosés ce qui a favorisé la pousse de l’herbe. D’une part, c’est très appréciable pour les prairies où les vaches pâturent, sauf la première semaine de juin où les précipitations brutales m’ont obligé à rentrer tout le monde pour éviter de défoncer les précieuses prairies naturelles, et à nourrir au foin en attendant que les sols redeviennent porteurs. Mais d’autre part, pour les prairies destinées à la fauche, ces pluies empêchent de récolter du foin pour lequel il faudrait au minimum 5 jours consécutifs de soleil… doux rêve… qui devrait devenir réalité ce week-end et dernière semaine de juin… on croise tous les doigts !! Côté naissances, sur 48 prévues, 18 ont eu lieu depuis le début de l’année, sans aucune perte, signe que les mères sont en pleine forme. Pas étonnant avec ce climat normand !! Mais que la météo soit grillades ou bourguignon, je serai là pour le 1er juillet ! A très bientôt ! »

Le retour du temps chaud et sec m’a permis de préparer du guéret. Cela faisait un mois que je n’avais pas réussi à obtenir un lit de semence correct. J’avais donc préféré ne pas semer que de semer dans de mauvaises conditions, mais bon pour récolter il faut bien semer. C’est chose faite, les graines de carottes, betteraves et haricots sont en terre. Sur la photo on peut voir mon semoir maraîcher mono-rang. C’est un outil 100 % mécanique, usiné à la main dans le Maine et Loire. C’est précis et économe en semences. Jamais les tomates ne se sont fait autant attendre. Les saisons précédentes à cette période on les avait déjà goûtées. En ce moment elles sont encore toutes vertes. Mon fils les surveille avec la plus grande attention. Les toutes premières tomates, c’est sûr, vous et moi nous n’en verrons pas la couleur.