Paillassons et aubergines

La chaleur continue de sévir et en plus il ne pleut toujours pas. Les prairies sont de vrais paillassons. Les chevaux sont au foin depuis plus de 15 jours. Certains arbres perdent leurs feuilles à cause de la sécheresse (sûrement un moyen de défense). Les pêches quant à elles, pourtant assez nombreuses, vont se retrouver avec leur peau de pêche sur le noyau. Au jardin, cette chaleur fait souffrir les légumes. Ma réserve d’eau a sacrement diminué au mois d’août. Je concentre les cultures. Cette semaine j’ai planté entre mes poireaux (forts jolis) des laitues, des chicorées et des blettes.J’ai aussi semé des navets et des radis d’hiver ainsi que des épinards et de la laitue. J’ai hâte que les températures redescendent et que la pluie arrive ; au mois d’avril je tenais le discours inverse. Je retourne ma chemise, je la jette même, elle est pleine de sueur.
« Non ce n’est pas la pluie dans les grandes plantations Mais la sueur de mon visage qui irrigue les champs » comme disait Colette M.
Vous trouverez cette semaine dans vos paniers des aubergines africaines (petites rouges qui ressemblent à des tomates). Elles sont plus amères que les aubergines que l’on a communément chez nous. Au Togo et au Cameroun, je n’ai croisé que des petites aubergines. Certains les mangent crues, beaucoup les cuisinent dans des plats en sauce mais réduisent l’aubergine en purée avant. Pour moins d’amertume vous pouvez les éplucher